Ma soirée chez les people 1

Publié le par Cécile Blanchard

Entre deux articles sur la géothermie et une interview en province, j'ai passé une soirée très éprouvante dans la galaxie des people. Toute une soirée en compagnie de ces êtres étranges et fascinants, un truc de malade. Ca a commencé avec les Victoires de la Musique. Je n'y étais pas en vrai (j'y suis déjà allée d'abord, et je ne suis même pas restée jusqu'à la fin tellement je m'ennuyais), j'y étais, en faux, devant mon petit écran. Mais j'ai vécu la cérémonie comme si j'y étais ! Tout pareil.  Le strass, les paillettes, et l'ennui. Tout pareil.

Sauf que j'étais tranquille chez moi alors je pouvais faire des commentaires, chose pas vraiment facile quand on est dans la salle, vu que votre voisin est peut être le manager, le producteur, l'ami ou encore l'attachée de presse de l'artiste que vous critiquez. Et ça, ça craint quand même un peu, surtout que je peux très bien être amenée à les revoir, rapport à mon travail. C'est vachement mieux d'être à la maison. On peut zapper quand on en a marre. On peut crier quand on n'est pas d'accord avec le verdict. On peut faire des pronostics avec ses amis sur l'attribution des Victoires (assez facile quand même, j'ai presque gagné à tous les coups). On peut baisser le son quand ça nous plait pas, c'est une option qui peut servir assez souvent. On peut manger en même temps, boire, discuter et danser si ça nous plait vraiment et encore plus si on attaque la troisième bouteille de la soirée. C'est cool.

Bilan, on a pas mal crié sur Drucker quand même, même s'il nous a appris des détails croustillants sur sa vie de people. Comme quoi il se levait tôt le lendemain. Comme quoi il faisait du vélo. Ou du tennis. Les deux sûrement. Comme quoi il connaissait trop bien plein de stars qui étaient déjà passées sur son plateau de Vivement Dimanche. Comme quoi le lendemain, son émission allait être géniale. Comme quoi il était déjà allé dans le 93, lui, et qu'il fallait pas la lui faire, 113, Disiz La Peste et le Saïan, il aime bien.

On a grimacé avec Camille. Même si c'est sûrement elle qui a gagné notre concours de grimaces de salon, je crois qu'elle nous a tous mis dedans, avec ses tics nerveux, du genre j'ai mal au nez et j'essaye de l'atteindre avec ma bouche, des mouvements de visage très rapides, pas faciles à faire du tout. Elle a du s'entraîner, ça, c'est comme pour écrire "Le fil" sur sa joue sans regarder. Ca a du lui demander plusieurs heures d'entraînement devant la glace, pour être sûre de pas se mettre le stylo dans l'œil, que ce soit bien écrit et compréhensible pour le public, pas un immonde gribouillage… Pas facile la vie d'artiste.

Tout le monde a trouvé Raphaël pas sympa, mais je leur ai bien expliqué que c'était un garçon timide et que ça lui donnait l'air hautain, comme tous les timides, beau de surcroît, on dirait qu'ils sont froids et suffisants, qu'ils ont les chevilles gonflées d'orgueil, tout ça, alors que pas du tout, c'est juste qu'ils ne savent pas trop quoi dire ni comment se tenir, je le sais, je suis timide, et en plus je l'ai rencontré Raphaël, et il est timide.

On a hurlé avec Katerine. Mais là, même la salle du Zénith s'est réveillée, l'espace d'une chanson. Même eux, ils ont hurlé quand Katerine a dit qu'il baissait le son. Avec son super boa autour du coup, son air de diva capricieuse, il a assuré comme une bête. Lui et Anaïs, dans un autre registre, ils nous ont laissé bouche bée. On a arrêté cinq minutes de faire nos mauvaises langues pour écouter. Bien joué.

On a fini en faisant un strip-tease avec Cyril Attef, de Bumcello, qui a enlevé ses vêtements en venant chercher sa Victoire, bon il en avait d'autres en dessous, il ne s'est pas retrouvé tout nu, faut pas pousser même si ce n'était plus vraiment une heure de grande écoute, c'est le service public, pas de ça chez nous.
Je ne vous raconte pas la fin de soirée qu'on a passé…

 
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